En tant que co-gérant de Bierhandel Truyen, il veille à ce que les commerçants locaux de bières aient toujours suffisamment de trappistes de Westmalle en stock. Depuis qu’il peut livrer à bord d’un tout nouvel Actros 2640 avec une cabine M, Chris profite encore plus de ces quelques heures par semaine au volant.
En tant que principal fournisseur de la bière trappiste de Westmalle, Truyen dessert une part importante des commerçants de bières de la province d’Anvers. Et ce, depuis 1926 déjà, car il ressort de documents que Westmalle figurait dans la liste de Theodoor Vanspringel cette année-là. L’entreprise actuelle est dirigée par l’arrière-petit-fils Bart Truyen et son beau-frère Chris Thys. Aujourd’hui encore, l’accent est mis sur la distribution de Westmalle dans les environs d’Anvers. Par ailleurs, la société exporte également toutes sortes de trappistes vers la Scandinavie, l’Irlande et la Pologne.
La livraison effective reste toutefois limitée à la province d’Anvers. Chris Thys est l’homme qui organise et exécute ce service. Cela ne signifie toutefois pas qu’il passe toute la semaine dans son camion. « Au contraire, sur une base hebdomadaire, je ne passe que 10 à 12 heures au volant », explique-t-il. « Le reste de mon temps de travail se répartit entre des tâches administratives et la gestion du magasin : le mix idéal pour pouvoir parler d’un job de rêve. Il fut un temps où les choses étaient différentes. Pendant vingt ans, j’ai travaillé dans le secteur métallurgique. Je suis passé du simple fraiseur au responsable technique de la production. C'était un travail de prestige, avec lequel j’ai en outre bien gagné ma vie. Pourtant, je me sentais plus à ma place lorsque je pouvais aider dans le commerce de bières de mes beaux-parents. J'appréciais particulièrement la conduite en camion. Cela me permettait de me vider la tête et j’ai rencontré de nombreuses personnes intéressantes. J'avais déjà fait cette découverte lorsque j’étais à l’armée. C’est en effet pendant mon service militaire que j’ai obtenu mon permis C. C'est donc plutôt par hasard que j'ai découvert ce goût pour les camions, car ce n’était certainement pas mon rêve lorsque j'étais petit garçon. Ce ne sera d’ailleurs jamais mon truc de devoir passer des heures et des heures au volant. Mais chaque fois que je dois livrer, je profite pleinement de la conduite. Pas étonnant donc que la logistique relève de ma compétence. »
Depuis quelques semaines, Chris en profite encore davantage. Après treize ans de bons et loyaux services, l’Axor 1828 a été remplacé par un Actros 2640 flambant neuf avec une cabine M. « Le fait d'avoir opté à nouveau pour un camion Mercedes-Benz est une question de sécurité, de confort et de rayonnement de la marque à l’étoile », explique Chris Thys. « Nous avons demandé à deux fournisseurs de sélectionner le camion parfait pour notre activité. L’objectif était d’augmenter la capacité de dix à quatorze palettes. Au niveau de la charge et de la technique, les deux marques étaient assez similaires. Sur le plan de la sécurité, Mercedes-Benz était toutefois en tête. C'est surtout l’Active Brake Assist 5 que nous trouvions particulièrement intéressant (ABA5). En cas d’inattention, cette dernière version freine aussi bien en cas de véhicules à l’arrêt qu’en cas de piétons qui traversent. Il est combiné au « Side Guard Assist », un système de radar destiné à prévenir les accidents liés à l’angle mort. Chaque fois qu’un piéton, un cycliste ou une voiture se trouve dans l’angle mort, un triangle orange apparaît sur le tableau de bord pour alerter le conducteur. Si je m’apprête quand même à tourner à droite, un triangle rouge apparaît et un signal acoustique retentit. C’est comme si le camion commençait à crier pour éviter que le conducteur ne commette une erreur ! De plus, les rétroviseurs sont désormais remplacés de série par un « mirror cam ». Il va de soi qu’une adaptation est nécessaire pour conduire de cette manière. Mais on s’habitue très vite. L’image sur les écrans est en effet quasiment identique à ce que vous voyez dans les rétroviseurs. L’atout majeur de cette innovation est que vous avez une visibilité accrue de l’environnement autour du véhicule. En effet, votre visibilité s’agrandit, par exemple lorsque vous entrez dans un rond-point. L’ensemble de ces équipements donne lieu à un camion qui permet une conduite en toute sécurité. Naturellement, ces options coûtent de l’argent. Mais elles sont d’une valeur inestimable dans notre secteur. Nous devons presque toujours manœuvrer dans les centres-villes et dans les villages ; nous ne devons que très rarement prendre l'autoroute. Nous sommes dès lors convaincus que l’investissement supplémentaire sera rentable. Même un petit accident avec des dégâts matériels coûte énormément d’argent, ne serait-ce que parce qu’on ne peut pas rouler pendant plusieurs jours et qu’on perd beaucoup de temps pour la gestion de l’administration. »
Chris Thys apprécie également le nouvel Actros 2640 en matière de confort. « Le siège conducteur et l’aménagement sont de très bonne qualité et le régulateur de vitesse adaptatif est top », précise-t-il. « En outre, je suis particulièrement satisfait du système de verrouillage qui me permet de fixer les chargements. C’est très ingénieux, avec un mécanisme coulissant et des broches que je peux fixer au plancher. Selon moi, l’accompagnement de Mercedes-Benz est aussi un confort supplémentaire. La formation « eco drive » m’a ouvert les yeux dans le sens positif du terme. Depuis lors, c'est même devenu un jeu pour moi : j’essaye de consommer le moins de diesel possible. De plus, j'ai appris à utiliser correctement le système de caméras. Au début, j’étais un peu méfiant de conduire sans rétroviseurs. Il ne m’a toutefois pas fallu longtemps avant d’être convaincu qu’il s’agissait d’une manière extrêmement confortable de prendre la route. Même si je n'ai pas de gènes de camionneur, je suis vraiment tombé sous le charme de cet Actros 2640… »
Cadre : Deux belles collections
Dans l’entreprise familiale Truyen, tout est placé sous le signe de Westmalle. L’amour pour cette bière trappiste dépasse même le business. La petite-fille du fondateur, Christiane Vanspringel, et son époux Leo Truyen, sont tellement passionnés par la marque qu’ils ont transformé leur maison privée en musée. Entre-temps, ils ont constitué une vaste collection : verres, chopes en pierre, bouteilles, décapsuleurs, sous-verres et porte-sous-verres, fûts, casiers de bière, plateaux de verres à bière, anciennes factures, panneaux publicitaires, images, cartes postales et bien d’autres objets peuvent y être admirés (sur rendez-vous). Un must pour ceux qui aiment la trappiste de Westmalle ou l'histoire de la bière de notre pays ! Plus d’informations sur http://www.truyen-westmalle.be/verzameling/FR/index.html
Par ailleurs, Leo Truyen rassemble également des camions en jouets qui sont liés au transport de la bière. La collection compte entre-temps 150 pièces qui peuvent être admirées au siège de Truyen à Lint.